Le Baptême:au Nom de Jésus-Christ ou au nom du pere fils et Saint esprit

Le Baptême au Nom de Jésus-Christ
                                                                           
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Aujourd'hui hélas beaucoup d'églises, qu'elles soient catholiques, protestantes ou évangéliques et bien d'autres dénominations religieuses ont une pratique sur le baptême qui n'est pas conforme à la lumière des saintes écritures.
Alors que les apôtres, au début de l'histoire de l'Eglise, pratiquaient le baptême selon l'ordonnance de Jésus-Christ au Nom du Seigneur Jésus-Christ.

Le baptême au Nom du Seigneur Jésus-Christ fut le premier acte constitutif de l'église au temps apostolique. Il demeure toujours le premier geste de chaque croyant, car le baptême est lié à la conversion comme l'est la sanctification dans la nouvelle vie en Christ. Rappelons-nous les paroles de Jésus écrites dans Marc 16 :16 « Celui qui croira et qui sera baptisé, sera sauvé ».
Attention : le premier fait avant d'être baptisé, c'est de croire ; cette action est liée à la REPENTANCE et à la FOI.

Le baptême n'est que l'expression extérieure de la repentance. Rappelons-nous qu'au sens biblique, repentance veut littéralement dire : action de changer de vie ou un sentiment profond de l'âme de la personne qui passe un jugement sur elle-même, et se détourne de la voie en Jésus-Christ ; donc un changement dans la façon de voir et dans la manière de vivre.

COMMENT LES APOTRES BAPTISAIENT-ILS ?

Nous savons que les nouveaux disciples devaient être baptisés dans l'eau. Mais comment cela était-il accompli : par aspersion (verser de l'eau sur la tête) ou par immersion (entrer complètement dans l'eau) ?
Voyons le modèle que notre Seigneur Jésus nous a laissé afin que nous suivions exactement sa trace. L'exemple qu'il nous a donné lors de Son baptême dans le Jourdain (Grande rivière) est à voir dans Marc 1 :10 « Et aussitôt, remontant de l'eau… » (traduction de la Bible de Jérusalem) et dans Matthieu 3 :16 « Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau ». La Bible déclare que Jésus a été baptisé dans le Jourdain, qu'Il est remonté de l'eau ou encore qu'Il en sortit.

Le livre de Jean 3 :23 nous parle que Jean baptisait dans le Jourdain car il y avait beaucoup d'eau « Jean aussi baptisait à Enon, près de Salim, parce qu'il avait là beaucoup d'eau ; et on y venait pour être baptisé » (traduction Segond). Note : Enon se situe dans la vallée du Jourdain.
Les paroles de l'eunuque éthiopien montrent que l'immersion complète dans l'eau était la façon dont les disciples de Jésus baptisaient. Car touché par l'enseignement de Philippe, il le réclama, « Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l'eau et l'eunuque dit : Voici de l'eau ; qu'est-ce qui empêche que je sois baptisé ? Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L'eunuque répondit je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu…Il fit arrêter le char, Philippe et l'eunuque descendirent tous deux dans l'eau, et Philippe baptisa l'eunuque. Quand ils furent sortis de l'eau… » ,Actes 8 : 38-39 ( Traduction Segond ).Remarquez qu'ils descendirent tous deux dans l'eau et qu'ensuite ils sortirent de l'eau.
Faisons l'étude du mot « Baptême », dans son origine grecque, ce mot se traduit par « baptiso » qui signifie « plonger », « submerger » ou « immerger ». Ceci est vérifiable dans certains livres dont : GREER english lexicon par liddel et SCOT & TRAYER , greck english dictionnary par DIVRYS ». La nouvelle encyclopédie catholique THEO ( édit 1989) page 947 ( français) atteste que le baptême, dans l'Eglise primitive, se faisait par immersion.
L'histoire aussi le prouve car on trouve encore, dans certains pays, beaucoup de fonds baptismaux de grandes tailles propres à immersion. «
Les fouilles archéologiques prouvent de façon écrasante que l'immersion était bien la méthode habituelle employée pour le baptême durant les dix à quatorze premiers siècles ». Nous pouvons consulter l'ouvrage « archéologie et baptême » de F.M. BUHLER 1986 qui demeure un excellent ouvrage, avec photos à l'appui, sur l'évolution du baptême et des installations baptismales.
Nous savons que le nouveau testament est écrit principalement en grec par les contemporains de cette époque qui ont utilisé le mot « baptizo » qui signifie « immersion » et qui correspondait à la réalité du baptême au lieu de « rantizo » qui signifie « aspersion ». La pratique par aspersion n'est intervenue qu'après, ce qui a annulé la Parole de Dieu pour devenir une tradition d'homme car la parole de Dieu déclare dans Marc 7 : 13 « annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d'autres choses semblables. »

LE BAPTEME AU NOM DE JESUS-CHRIST

Aujourd'hui, il y a beaucoup d'Eglises de différentes confessions qui ont gardé la formule du baptême au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit en se référant au dogme de la trinité ( trois personnes en un ) et surtout s'appuyant sur l'unique verset de la Bible dans Matthieu 28 : 19 « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, …» qui est cependant une parole de Jésus.
Je constate que la difficulté d'aborder la question du baptême au nom de Jésus-Christ réside dans le fait que Sa divinité est mal comprise dans le contexte des termes bibliques car 2 Timothée 3 : 16-17 dit « Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre. »

La deuxième constatation que je peux faire est que, sortis de la chambre haute, au jour de la Pentecôte, les disciples donnèrent l'ordre d'être baptisés au Nom de Jésus-Christ, alors que quelques jours auparavant ils étaient avec Jésus et recevaient l'ordre de baptiser au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Actes 2 : 38 « Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit ». Et lorsque je lis le reste des actes des apôtres, il n'est mentionné à aucun passage qu'ils baptisaient autrement qu'au Nom de Jésus-Christ ; nulle part dans la Sainte Bible, nous ne lisons aucun exemple de baptême réalisé par les apôtres, au nom du père, fils et Saint-Esprit. Cette formule baptismale n'a été pratiquée que deux siècles à trois siècles après Jésus-Christ et a été officialisée lors du concile de Nicée en l'an 325.

Textes à lire :

*Actes 19 : 5 « Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. »
*Actes 8 : 16 « Car il n'était encore descendu sur aucun d'eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. »
*Galates 3 : 27 « vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. »
*Romains 6 : 3-4 « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. »
*Actes 22 : 16 « Et maintenant, que tardes-tu? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur (Jésus). »
*Actes 10 : 48 « Et il ordonna qu'ils fussent baptisés au Nom du Seigneur. », (la même formule de baptême est donnée aux juifs aussi bien qu'aux gentils.)

Je note qu'à la Pentecôte ils reçurent le Saint-Esprit qui avait été promis de la part de Jésus, voyons Jean 16 : 7 « Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. »
Jésus insiste sur le fait que le Saint-Esprit leur rappellera tout ce qu'Il a dit.

Voyons Jean 14 : 26 « Mais le consolateur, l'Esprit-Saint, que le Père enverra en mon NOM, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit ».
Pensez-vous que les apôtres désobéirent ou qu'au contraire ils confirmèrent le commandement de Jésus donné dans Matthieu 28 : 19 ? La réponse est qu'ils reçurent la révélation par le Saint-Esprit, que le Nom de Jésus est au- dessus de tout autre nom.
Voyons Philippiens 2 : 9 « C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le Nom qui est au-dessus de tout nom »
Et Colossiens 3 : 17 « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, FAITES TOUT AU NOM DU SEIGNEUR JESUS,… » Analysons maintenant le texte de Matthieu 28 :19 « Allez faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au NOM du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »
Nous remarquons que dans ce texte le mot « nom » est écrit au singulier, alors que grammaticalement, il devait l'être au pluriel. Vous remarquez que le mot « nom » ( qui ne désigne pas encore la personne ) est suivi de trois autres noms qui désignent les fonctions attribuées au nom. Donc Père, Fils et Saint-Esprit ne sont que des titres et plus exactement des attributs de Dieu car « Il n'y a de SALUT en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel AUCUN AUTRE NOM (Jésus) qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés »
Actes 4 : 12.
Un NOM pas comme les autres : Le « nom » d'une personne a toujours une profonde signification dans la Bible parce qu'il reflète celui qui le porte. Le nom d'une personne exprime prophétiquement l'essence, le parfun, la personnalité entière de celui qui le porte et nombreux sont les exemples : Abram ( père haut, élevé ) est devenu par ordre Divin Abraham ( père d'une multitude de nations) On pourrait multiplier les exemples mais cela suffit pour montrer quelle valeur représente le « nom ».

Voyons maintenant le NOM DE JESUS qui se dit en hébreu YECHOUA car ce nom est l'expression même de toute l'œuvre divine pour sauver l'homme pécheur, il signifie DIEU SAUVE, LIBERE, DELIVRE. Il était déjà annoncé dans l'ancien testament 758 ans avant J.C. par le prophète Esaïe 7 : 14 « C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d'Emmanuel. ( YECHOUA) » et cette prophétie s'est accomplie lors de la naissance de Jésus voir Matthieu 1 :23 « … , et on lui donnera le nom d'Emmanuel ( YECHOUA ) qui signifie Dieu avec nous » La valeur du nom de YECHOUA ( qu'on a traduit par JESUS ) contient la racine du nom de L'ETERNEL. Le NOM DE JESUS renferme toute l'essence de la Divinité dans les titres: Père, Fils et Saint-Esprit car c'est LUI qui est le SAUVEUR et le LIBERATEUR.

Sur la signification du mot ''nom'':

Le point crucial à remarquer dans ce passage de Matthieu 28 :19 est que le mot ''nom'' est singulier et non pluriel. La Parole de Dieu nous indique par ceci qu'il n'y a qu'un seul nom pour le Père, le Fils, et le Saint-Esprit. Ce qui signifie que les désignations ''Père, Fils, et Saint-Esprit'' sont des titres qualificatifs d'un seul Être qui porte un nom personnel; tout comme un chef de famille qui est le fils de son père, le père de ses enfants, et le conseiller de sa famille a son propre nom personnel.
Or ce passage nous révèle le Nom personnel et unique de Dieu, et ce Nom est le nom de Celui qui le révèle et qui parle dans ce passage, à savoir ''JÉSUS''. Le Dictionnaire de W.E. Vine nous dit que le mot ''nom'' vient du grec ''ONOMA'' et qu'il implique l'autorité, le caractère, le rang, la majesté, le pouvoir, et l'excellence de la personne nommée. C'est donc au nom personnel de ''JÉSUS'', qui représente toutes les caractéristiques de Père, de Fils, et de Saint-Esprit, que les apôtres furent commandés d'annoncer la Parole de Dieu aux nations; car le nom de ''JÉSUS'', étant le nom de Dieu, est le Nom le plus puissant qui puisse exister dans les cieux comme sur la terre (Actes 4: 12; 1 Thess. 2: 9-11).

Dans le « Novum Testament Graece et Latine de Nestle, dans une note explicative, la version originelle de Matthieu 28 : 19 nous est rendue comme le père de l'Eglise Eusebius l'a retenue : « En to onomati mou = « en dedans de Mon Nom », La même remarque est faite dans le « Greek New Testament », Seconde édition, 1954, London, Bible House. L'ordre de baptême exprime de cette façon : « …les baptisant en dedans de Mon Nom » aurait évité dès le commencement toute erreur, et aurait exclu toute interprétation ultérieure.

Que Jésus lui-même est le Père Éternel qui S'est formé un corps de chair dans le sein d'une vierge et S'est révélé au monde comme le Fils unique de Dieu, est une vérité absolue enseignée par les Saintes-Écritures, au point que celui qui refuse d'y croire va périr dans ses péchés: ''C'est pourquoi je vous ai dit, que vous mourrez en vos péchés: car si vous ne croyez ce que JE SUIS, vous mourrez en vos péchés'' (Jean 8: 24; Bible de l'Épée). Non seulement la Bible affirme hors de tout doute, que Jésus est le Père Éternel, mais elle L'identifie aussi au Saint-Esprit: ''Jusqu'à ce jour, quand on lit Moise, un voile est jeté sur leur cœur; mais lorsque les cœurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté. Or, le Seigneur c'est l'Esprit; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté'' (2 Cor. 3: 15-17).

Ailleurs, le Texte Sacré mentionne dans un même souffle l'Esprit de Dieu et l'Esprit de Christ, nous indiquant que les deux sont le même Esprit: ''Or vous n'êtes point en la chair, mais en l'Esprit, si toutefois l'Esprit de Dieu habite en vous; mais si quelqu'un n'a point l'Esprit de Christ, celui-là n'est point à Lui'' (Rom. 8: 9). S'il y avait trois personnes distinctes en Dieu, comme proclame le Christianisme Conventionnel, chaque personne aurait sa forme, son âme et son esprit personnel; ce qui reviendrait à dire qu'il y a trois Esprits en Dieu ou trois Dieux. Mais la Parole de Dieu nous enseigne autrement: ''Il y a un seul Corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation, un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous'' (Éphé. 4: 4-6).

Pour éliminer toutes objections, il est impératif d'expliquer ici le pourquoi des distinctions évidentes que l'Écriture mentionne entre Jésus et le Père, entre Jésus et le Saint-Esprit. Ces distinctions résident dans le fait que Jésus possède deux natures, divine et humaine. Celles-ci possèdent leur propre individualité de substance, avec pouvoir de conscience et de volonté, étant organiquement et indissolublement unies en une seule personne. Un des passages clé utilisé pour nous indiquer cette distinction est Jean 14: 28: ''Je m'en vais au Père: car le Père est plus grand que moi''.

Gardons-nous de faire comme les Témoins de Jéhovah, qui, à cause de cette distinction, font de Jésus un petit dieu inférieur au Père; ou de faire comme le Christianisme Conventionnel qui voit ici deux personnes distinctes. Le mot clé dans ce passage est ''grand''. D'entre toutes les différentes nuances du mot ''grand'', qui en grec est ''MEIZON'', celle de ''élevé'' par comparaison à ''s'abaisser'', entre plus, dans la signification du contexte donné, dans ce passage. Jésus s'en va au Père, parce que le Père est plus ''élevé'' que Lui, est dû au fait que Lui-même étant le Père qui est pur Esprit, S'est abaissé en prenant un corps de chair (Phil. 2: 5-11; 1 Tim. 3: 16). La distinction ici est donc entre la chair et l'Esprit, l'Esprit étant plus immense, plus excellent, plus glorieux que la chair. C'est pour cela que Jésus, priant le Père, dit: ''Et maintenant glorifie-Moi, Toi, Père ! auprès de Toi, de la gloire que J'ai eue chez Toi, avant que le monde fût fait'' (Jean 17: 5).

Réalisant cette vérité fondamentale que le Père est en Jésus (Jean 14: 10, 11), et non dans un lieu ambigu à l'extérieur de Jésus, quelque part dans l'univers comme certains l'enseignent; nous indique clairement que le corps de chair de Jésus est l'enveloppe visible du Père invisible (Col. 1: 15), le Temple du Dieu vivant. La Parole de Dieu déclare donc que le Père est la nature divine invisible en Christ, et que le Fils est la nature humaine visible dans la chair; et que ces deux natures gardent leur individualité dans la communion de leurs attributs: ''Mon Père travaille jusqu'à maintenant, et je travaille aussi'' (Jean 5: 17). En ce qui concerne le Saint-Esprit, Jésus dit: ''Et je prierai le Père, et il vous donnera un différent Consolateur pour demeurer avec vous éternellement'' (Jean 14: 16). Cet autre Consolateur, différent de Jésus, n'est pas une autre personne que les diviseurs de Dieu nomment ''la troisième Personne de la Trinité''; mais une différente phase d'existence du Seigneur Jésus qui est retourné dans l'union de sa gloire première, amenant avec Lui Son corps glorifié pour nous ouvrir le chemin, revenant habiter en nous par la foi. Ainsi Jésus qui est le Père est aussi le Saint-Esprit.
MEMORANDUM SUR LE BAPTEME AU NOM DE JESUS

Citons dans la nouvelle encyclopédie catholique THEO ( édition 1989 ) page 947 l'exemple du baptême au nom de Jésus-Christ :
Tel est le baptême chrétien, le baptême du Christ. Au lendemain de la Pentecôte, les apôtres donneront le baptême « au nom de » Jésus : c'est-à-dire dans la personne même de Jésus, dans le don que Jésus a fait de lui-même ( Actes 2 38 ). Etre baptisé « en Jésus-Christ consiste à faire à son tour, le passage qu'il a accompli. Jésus nous donne de le suivre.

Nous voyons sur un autre ouvrage de Jean CALVIN ( réformateur protestant) intitulé l'institution chrétienne, livre quatrième, page 299 :

Ce n'est donc point merveille si les apôtres ont baptisé en Son nom ( Actes 8 : 16 ; 19 : 5 ), bien qu'ils eussent eu le commandement de baptiser au nom du Père et du Saint-Esprit. Car tout ce qui est proposé au baptême des dons de Dieu est trouvé en Christ seul,

Citons de même, l'ouvrage d'Alfred KUEN intitulé le Baptême ( ancienne édition ) page 34 :

Nous pouvons aussi rapprocher l'expression « baptiser en Christ » de celle que nous trouvons dans les Actes : baptisé « dans le nom de Jésus-Christ » ou « dans le nom du Seigneur Jésus » ( Actes 2 : 38 ; 8 : 16 ; 10 : 48 ; 19 : 5 ), ce qui signifie : « dédié à Christ » ( Heithmüller), « pour le bénéfice de, pour la cause de Christ » ( Strack- Billerbeck ). Le nom de Christ était confessé par le néophyte et invoqué, le baptiseur l'invoquait sur le baptisé au moment du baptême. Le nouveau baptisé à présent dédié à Christ, uni à lui, devenait un défenseur de la cause de Christ, un soldat de Son armée. ( cf. Jacques 2 :7)

POURQUOI LE BAPTEME

Jésus a demandé à Ses disciples de se faire baptiser pour qu'ils puissent montrer en symbole l'offrande totale de leur personne à Dieu. Jésus a donné cet ordre d'annoncer la « bonne nouvelle » du Royaume qui devait être prêchée sur la terre entière, et des disciples devaient sortir de « gens de toutes les nations »
( Matthieu 24 : 14 ).
Cela voulait dire que Dieu n'allait plus traiter uniquement avec la nation juive, qui était composée de gens qui lui étaient voués dès leur naissance.
Corneille et sa famille ont été les premiers gentils ( autre nation ), ou non juifs, à accepter la vérité concernant Jésus et à être baptisé. Ceux qui étaient baptisés montraient par leur immersion dans l'eau qu'ils étaient morts quant à leur vie passée, axée sur eux-mêmes.
Le fait de sortir de l'eau symbolisait qu'ils allaient maintenant vivre pour faire la volonté de Dieu et la mettre à la première place dans leur vie. ( Voir Romains 6 : 3-4 « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. » Aussi Colossiens 2 : 12 « Ayant été ensevelis avec lui par le baptême… ? » Et Colossiens 3 : 3 « Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu »).
La repentance ( action de changer d'avis sur son état de pécheur ) est le premier acte que Pierre a ordonné de faire, avant de se faire baptiser ( Cf. Actes 2 : 38 ) sans oublier que la foi ( conviction fondée sur la Parole de Dieu ) est aussi nécessaire voir Marc16 :16 « Celui qui CROIRA et qui sera BAPTISE sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. »

Le SALUT n'est possible que GRACE AU SANG VERSE DE JESUS et si nous invoquons Son
Nom avec foi ( Hébreux 9 : 22 ; 1Jean 1 : 7 ).

                                                                                        massamba bienvenu sedin


04/01/2010
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